jeudi 29 avril 2010

Paris II à IV

Jour II, samedi 24 avril
Tour de ville guidé offert par l'OFQJ en début de journée. On fait une tournée des monuments d'importance, avec arrêt de 15 minutes au pied de la tour Eiffel. Un bon coup d'oeil, avec renseignements historiques, c'est une bonne base, quoi!

Mia, ma collègue à la Maison du Québec de Saint-Malo, et moi nous dirigeons en métro à l'opposé de la ville pour rencontrer notre hôte de couch surfing, Julie. Nous devions seulement déposer nos bagages et revenir plus tard, mais nous jasons et le temps passe, finalement Julie nous accompagne au centre-ville pour dénicher un resto. On mange de la cuisine méditerranéenne, franchement délicieuse, puis la nuit tombée on est allées voir les jeux de lumières sur la tour Eiffel. On parcourt le Champs-de-Mars jusqu'au métro et dodo.

Jour III, dimanche 25 avril
Comme nous n'avons pas de rendez-vous, on dort. On jase avec Julie au petit-déjeuner. On débarque donc à Versailles plus tard que prévu et il y a toujours une file monstre pour les visites. On s'informe à l'info touristes et on achète un pass (oui, oui, j'ai bien dit, UN pass) Musée 2 jours qui nous permet, en gros, de passer devant tout le monde. J'ai beaucoup aimé ma visite. J'ai pu voir le Petit et le Grand Trianon et le Hameau de Marie-Antoinette ainsi que les jardins. Je vais devoir y retourner pour le château principal, qui était le plus bondé à ce moment-là. Démesuré, grandiose et époustouflant décrivent bien ma première impression à propos de Versailles.

Puisque beaucoup de commerces et restos sont fermés le dimanche, nous n'avions mangé que des pâtisseries depuis le matin, alors nous sommes allées au centre-ville prendre un repas du soir bien consistant. Dans le resto choisi, le serveur ne cessait de nous appeler Les Cousines, ce que j'ai trouvé bien sympathique. On dit parfois nos cousins français, mais je n'avais jamais entendu personne utiliser la version féminine, Les Cousines.

Jour IV, lundi 26 avril
Comme c'était notre dernier jour libre avant de commencer notre formation pour la Maison du Québec et que nous avions acheté un pass 2 jours pour les Musées, nous avons commencé notre journée à la Cité de l'architecture et du patrimoine, dans le palais Chaillot. C'est donc faire d'une pierre deux coups, car le palais, son jardin et sa terrasse sont majestueux et donnent directement sur la tour Eiffel de l'autre côté de la Seine. Ensuite, l'exposition sur le chemin de Compostelle et les diverses époques de l'architecture était très bien montée. En fait, il s'agissait de reproductions moulées de monuments, surtout d'églises, de France. On pouvait voir de près une foule de détails sculptés dans la pierre.

Après notre visite à la cité de l'architecture, nous nous sommes dirigées vers l'Arc de triomphe, qui, m'avait-on dit, offrait un beau point de vue lorsqu'on montait jusqu'au sommet. Ce que nous fîmes. Le tire-bouchon de marches s'étirait sur plusieurs étages, mais ils ont aménagé des salles sur certains paliers pour nous reposer tout en apprenant sur l'histoire de ce monument. Beaucoup de présentations multimédias et de projections en gros plan de parties de l'Arc de triomphe. La vue vaut vraiment le coup. Et le soleil en a profité pour percer les nuages et terminer en beauté cette journée froide qui hésitait entre beau temps et grisaille.

En soirée, nous avons déambulé sur l'avenue des Champs-Elysées où Mia s'est convertie au béret, telle une vraie Parisienne. Bon, d'accord, c'est un mythe tenace comme celui des Québécois qui portent des ceintures fléchées. De temps à autre on peut voir un béret, mais ce sont davantage les touristes qui en portent.

Toujours sur l'avenue, nous avons été éblouies par l'escalier de verre et de diamants de chez Swarovski et j'ai voulu avoir une photo dans les richissimes marches. Le garde de la place a été bien gentil, mais m'a quand même laissé comprendre que mes gougounes en plastique et mon imper orange fluo fitaient pas dans son décor et que je devais me dépêcher de sortir du magasin pour cesser de polluer leur vitrine!

Avant de retourner à notre centre d'hébergement, nous avons fait un détour pour diner dans un autre quartier que les Champs-Elysées, de peur que les restos soient tous inaccessibles sur cette avenue trop connue.

Les origines du monde à bâbord

Je ne citerai pas la Genèse, ni le Big Bang. Bien que mon imaginaire de petite fille aurait aimé vous dire que le monde à bâbord est une variante du monde de Babar, avec plein d'éléphants bien vêtus portant des chapeaux melon et aimant les vieilles dames, ce n'est pas exactement de là que m'est venue l'idée de ce titre pour mon blogue.

Alors pourquoi bâbord et non pas tribord?

Ne cherchez pas là un signe de mon appartenance ou de mon appui à un parti politique et à ses idées, ça n'aurait rien de prémédité si jamais cela concordait.

Ce n'est pas tout le monde qui maitrise les appellations bâbord et tribord. J'ai eu la curiosité, autrefois, de m'instruire à ce sujet et je me suis donné un truc pour retenir lequel était associé à la gauche et lequel à la droite.

Un beau jour de printemps, en terre québécoise, au bord du lac des Nations à Sherbrooke.

Pour ceux qui l'ignorent, le sentier qui fait le tour du lac est séparé en deux couloirs par un pointillé. Il s'agit d'une zone dite zen où cyclistes, marcheurs et patineurs doivent partager la voie commune. Il suffit de garder la droite et de dépasser à gauche lorsque la voie inverse est libre, comme on le fait sur la route.

Or tandis que mon amoureux et moi marchons dans la voie de droite, nous parvenons à hauteur d'un petit groupe. Une femme et 4 enfants, ce n'est pas facile à gérer: ils occupent la largeur des deux voies. Les cyclistes et autres marcheurs zigzaguent autour du petit groupe.

Après un certain temps, la femme se retourne vers nous: "je pense qu'il faut marcher à droite hein?" Après confirmation de notre part, elle donne ordre à ses troupes: "Tout le monde à bâbord!!" Heureusement que les enfants sont désobéissants; ils se sont tous tassés dans la voie de droite. Nous les dépassons par la gauche et nous esclaffons.

Bâbord, c'est à gauche. La femme a dit: Tout le monde à gauche!
"Non, pas cette gauche-là, l'autre gauche!" comme on dit souvent quand quelqu'un confond les deux directions.

Cet événement m'avait bien fait rigoler et le thème du "maritime" s'avérait très approprié pour un blogue de séjours à Saint-Malo: voilà la véritable origine du monde à bâbord.

En primeur

Trois trucs de pros pour associer bâbord et tribord avec la gauche et la droite.
1- Il y a un "r" dans droite et dans tribord, par élimination, la gauche se dit bâbord.
2- Sur Google, on dit de lire le mot "batterie" de gauche à droite. Bâbord est le plus à gauche au début du mot et tribord, le plus à droite, ce qui correspond à leurs positions respectives.
3- Le dernier truc est de lire mon blogue évidement! Avec une telle histoire, vous vous en souviendrez longtemps.

vendredi 23 avril 2010

Paris I

Arrivée réussie. Aucun nuage. Beau et chaud. Croissant et fromage en grande quantité. Marche le long de la Seine. Chambre au 10e étage et ascenseur beaucoup trop petit pour deux filles avec sacs de voyages.

C'était ma première journée à Paris.

samedi 17 avril 2010

Le premier plongeon

Plouf! Ça fonctionne?

Bientôt sur ce blogue: Mes impressions sur mon périple estival à Saint-Malo, France.